En 1970, l’autisme
n’était pas encore connu des spécialistes. Lorsqu’un enfant présentait les
symptômes de ce trouble mental, celui-ci était diagnostiqué de schizophrénie
infantile, de psychose infantile et de déficience intellectuelle moyenne ou
profonde. Des psychanalystes de renom défendaient l’idée que l’enfant autiste
se barricadait dans un monde intérieur pour se protéger de la froideur
affective de ses parents, et particulièrement de sa mère froide »[1]. Les
traitements utilisés à cette époque étaient plutôt drastiques. Les autistes
étaient envoyés dans des institutions, coupés de tout contact avec leur mère et
médicamentés.
La
création de la Société québécoise de l’autisme (SQA) par un groupe de parents a
été un tournant pour le développement des connaissances de ce trouble mental.
De ce fait, en 1980, on considérait qu’une des causes de l’autisme était un
problème neurologique d’origine indéterminée.
De
1980 à 1990, on trouva de nouvelles causes à l’autisme : la génétique et
l’encéphalopathie.
En
1994, le DSM-IV contient alors la grande catégorie des TED (autisme, syndrome
désintégratif de l’enfant, syndrome d’asperger, TED non spécifiés et autisme
atypique et syndrome de Rett).
C’est
après les années 2000 que ceux-ci ont connu une amélioration. Par exemple, en
2003 « le gouvernement octroie un budget de 18 millions $ ».
Actuellement, bien
que les informations concernant l’autisme aient évolué avec le temps, il reste
toujours de nouvelles découvertes à faire.
[1]Jean-François Marmion. Rencontre avec Jacques Hochmann- Autisme :
deux siècles de polémique, [En ligne], 2009,
http://www.risc.cnrs.fr/pdf/SH206_rencontre_hochmann.pdf (page consultée le 27
février 2014).
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