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mercredi 22 octobre 2014

Bref historique

            En 1970, l’autisme n’était pas encore connu des spécialistes. Lorsqu’un enfant présentait les symptômes de ce trouble mental, celui-ci était diagnostiqué de schizophrénie infantile, de psychose infantile et de déficience intellectuelle moyenne ou profonde. Des psychanalystes de renom défendaient l’idée que l’enfant autiste se barricadait dans un monde intérieur pour se protéger de la froideur affective de ses parents, et particulièrement de sa mère froide »[1]. Les traitements utilisés à cette époque étaient plutôt drastiques. Les autistes étaient envoyés dans des institutions, coupés de tout contact avec leur mère et médicamentés. 

            La création de la Société québécoise de l’autisme (SQA) par un groupe de parents a été un tournant pour le développement des connaissances de ce trouble mental. De ce fait, en 1980, on considérait qu’une des causes de l’autisme était un problème neurologique d’origine indéterminée.

            De 1980 à 1990, on trouva de nouvelles causes à l’autisme : la génétique et l’encéphalopathie.

            En 1994, le DSM-IV contient alors la grande catégorie des TED (autisme, syndrome désintégratif de l’enfant, syndrome d’asperger, TED non spécifiés et autisme atypique et syndrome de Rett).

            C’est après les années 2000 que ceux-ci ont connu une amélioration. Par exemple, en 2003 « le gouvernement octroie un budget de 18 millions $ ».

            Actuellement, bien que les informations concernant l’autisme aient évolué avec le temps, il reste toujours de nouvelles découvertes à faire.
      


[1]Jean-François Marmion. Rencontre avec Jacques Hochmann- Autisme : deux siècles de polémique, [En ligne], 2009, http://www.risc.cnrs.fr/pdf/SH206_rencontre_hochmann.pdf (page consultée le 27 février 2014).

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