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lundi 10 novembre 2014

La zoothérapie et l'autisme

La zoothérapie est une approche qui utilise l'animal pour agir comme part partenaire du thérapeute et «facilitateur relationnel». En présence de l'animal, une personne ne se sent pas jugée tant sur son aspect physique, son passé, que son état psychologique. La personne peut alors abandonner plus facilement ses défenses. Grâce à ce détachement, le zoothérapeute peut établir plus aisément une relation avec son patient et l'aider à cheminer en analysant son rapport à l'animal.


La zoothérapie auprès des autistes
Les interventions réalisées avec un animal, ont un impact très positif sur l'enfant autiste. La stimulation sensorielle au moyen de l'animal permet à un enfant qui est replié sur lui-même de se tourner davantage vers le monde extérieur. Elle diminue ainsi toute forme de comportements qui sont considérés comme inappropriés (automutilations, mouvements stéréotypés) et par le fait même, augmente les comportements sociaux appropriés (contact visuel avec l'animal, imitation des gestes de l'intervenant). Par exemple, en léchant la main de l'enfant autiste, le chien lui permet de prendre contact avec la réalité en prenant conscience de l'autre.
La zoothérapie permet de développer plusieurs aspects tels que :

Le langage: Un enfant qui a pour intérêt les animaux et qui parle peu ou qui a des difficultés langagières éprouvera beaucoup de plaisir à parler à un animal. Il peut par exemple s’amuser à nommer les parties de son corps. Tout le côté non verbal est aussi très important pour les enfants qui ont de la difficulté à communiquer verbalement.

Les bienfaits sensoriels:  Avec sa fourrure douce, sa langue mouillée et rêche et ses petits coussinets de pattes, le chien est tout indiqué pour travailler le contact sensoriel. 

Les bienfaits socioaffectifs: Dans le cas où le contact avec l’adulte est plus difficile, y aller avec un animal peut être une excellente alternative !  L’animal peut aussi favoriser le contact visuel qui peut parfois être difficile pour certains enfants. L’animal permet au zoothérapeute d’utiliser le chien pour entrer en contact avec l’enfant.
Ainsi, l’animal apporte à l’enfant le calme, la douceur, la bonne humeur et le plaisir du jeu. Bref, elle remonte le moral et elle fait que l’enfant se sent en confiance.
L’autonomie et la confiance en soi sont mises au premier plan  puisque le jeune à de la fierté de brosser l’animal, de le nourrir, être capable de lui mettre un petit foulard ou une petite barrette… de prendre soin d’un animal. Cela peut aussi rapidement devenir un beau jeu d’imitation ou un jeu de rôle (jouer au toiletteur, au vétérinaire) selon le stade de développement de l’enfant.

Jeux moteurs et motricité fine :  La motricité globale est mise à niveau.  Le chien donne à l’enfant le gout de sortir dehors, de courir, de sauter, de jouer à la balle et de faire une balade en promenant lui-même le chien. La motricité fine est mit en valeur en offrant la chance à l’enfant de manipuler la brosse ou d’attacher un petit foulard. 

Développer les habiletés cognitives : En comptant les pattes du chien, compter ses coussinets ainsi qu’observer la longueur et la grosseur de l’animal entraîne des jeux amusants et enrichissants pour les enfants.




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