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jeudi 13 novembre 2014

Rain Man




Le film Rain Man est sorti en 1988 aux États-Unis. Il a été un des premiers films à traiter du thème de l'autisme. Par contre, l'autiste présenté dans le film ne représente pas la majorité des autistes.
Charlie Babbitt, joué par Tom Cruise, revend des voitures à Los Angeles. Il apprend qu'après sa mort, son père a légué la totalité de sa fortune à son frère aîné. Cependant, Charlie ignorait l'existence de ce dernier. Raymond Babbitt, le frère aîné est autiste et il est soigné dans une pension psychiatrique. Charlie enlève Raymond afin de récupérer sa part de l'héritage de son père. Ils parcourront les États-Unis et par le fait même apprendront à se connaitre.
Raymond a des comportements répétitifs, ses capacités au niveau des relations sociales sont très restreintes. Il a aussi un vocabulaire limité c'est-à-dire qu'il ne peut faire que des phrases très simples, et répète continuellement les mêmes mots, les mêmes formules et les mêmes histoires. De plus, Raymond excelle dans certains domaines très spécifiques : il compter en un seul coup d'œil un grand nombre d'objets ou réaliser de tête des opérations mathématiques complexes.

lundi 10 novembre 2014

La zoothérapie et l'autisme

La zoothérapie est une approche qui utilise l'animal pour agir comme part partenaire du thérapeute et «facilitateur relationnel». En présence de l'animal, une personne ne se sent pas jugée tant sur son aspect physique, son passé, que son état psychologique. La personne peut alors abandonner plus facilement ses défenses. Grâce à ce détachement, le zoothérapeute peut établir plus aisément une relation avec son patient et l'aider à cheminer en analysant son rapport à l'animal.


La zoothérapie auprès des autistes
Les interventions réalisées avec un animal, ont un impact très positif sur l'enfant autiste. La stimulation sensorielle au moyen de l'animal permet à un enfant qui est replié sur lui-même de se tourner davantage vers le monde extérieur. Elle diminue ainsi toute forme de comportements qui sont considérés comme inappropriés (automutilations, mouvements stéréotypés) et par le fait même, augmente les comportements sociaux appropriés (contact visuel avec l'animal, imitation des gestes de l'intervenant). Par exemple, en léchant la main de l'enfant autiste, le chien lui permet de prendre contact avec la réalité en prenant conscience de l'autre.
La zoothérapie permet de développer plusieurs aspects tels que :

Le langage: Un enfant qui a pour intérêt les animaux et qui parle peu ou qui a des difficultés langagières éprouvera beaucoup de plaisir à parler à un animal. Il peut par exemple s’amuser à nommer les parties de son corps. Tout le côté non verbal est aussi très important pour les enfants qui ont de la difficulté à communiquer verbalement.

Les bienfaits sensoriels:  Avec sa fourrure douce, sa langue mouillée et rêche et ses petits coussinets de pattes, le chien est tout indiqué pour travailler le contact sensoriel. 

Les bienfaits socioaffectifs: Dans le cas où le contact avec l’adulte est plus difficile, y aller avec un animal peut être une excellente alternative !  L’animal peut aussi favoriser le contact visuel qui peut parfois être difficile pour certains enfants. L’animal permet au zoothérapeute d’utiliser le chien pour entrer en contact avec l’enfant.
Ainsi, l’animal apporte à l’enfant le calme, la douceur, la bonne humeur et le plaisir du jeu. Bref, elle remonte le moral et elle fait que l’enfant se sent en confiance.
L’autonomie et la confiance en soi sont mises au premier plan  puisque le jeune à de la fierté de brosser l’animal, de le nourrir, être capable de lui mettre un petit foulard ou une petite barrette… de prendre soin d’un animal. Cela peut aussi rapidement devenir un beau jeu d’imitation ou un jeu de rôle (jouer au toiletteur, au vétérinaire) selon le stade de développement de l’enfant.

Jeux moteurs et motricité fine :  La motricité globale est mise à niveau.  Le chien donne à l’enfant le gout de sortir dehors, de courir, de sauter, de jouer à la balle et de faire une balade en promenant lui-même le chien. La motricité fine est mit en valeur en offrant la chance à l’enfant de manipuler la brosse ou d’attacher un petit foulard. 

Développer les habiletés cognitives : En comptant les pattes du chien, compter ses coussinets ainsi qu’observer la longueur et la grosseur de l’animal entraîne des jeux amusants et enrichissants pour les enfants.




La surcharge sensorielle

Sensory Overload (Interacting with Autism Project), est un court vidéo  qui présente l'expérience d'un garçon autiste qui voit ses sens submergés par les sons de l'environnement et par un tourbillon d'images. C'est le sentiment d'oppression que les personnes autistes peuvent vivre au quotidien. L'animation donne un bref aperçu de la surcharge sensorielle à laquelle ces personnes doivent faire face. Certaines personnes atteintes d'autisme ont des difficultés de traitement dû à des expériences sensorielles multiples et intenses. Il explique combien de fois nos expériences sensorielles s'entremêlent dans la vie de tous les jours. De plus, le vidéo démontre à quel point il peut être difficile de gérer toutes ces stimulations. Pour ma part, j'ai trouvé très intéressant de voir plus concrètement la situation des autistes. J'ai compris à quel point la perception de l'environnement tel que les sons, les interactions, les contacts physiques, etc., sont doublés, comparativement à nous les neurotypiques.


Un autre vidéo présente une expérience vue à travers les yeux de Carly Fleischmann , une jeune fille de 17 ans vivant avec l'autisme non verbal. Basé sur un extrait du livre La Voix de Carly : Briser l'autisme , il explore comment, pour quelqu'un avec l'autisme , un acte simple comme aller pour un café peut sombrer dans le chaos.